Dans la majorité des cas, les roches ne sont pas beaucoup plus lourdes pour la construction que l’aluminium auquel souvent on les associe (poids spécifique de l’aluminium laminé = 2 700 kg/m3), c’est-à-dire pas plus lourdes qu’un métal léger. La résistance à la compression du granit est supérieure à celle des bétons haute performance.
Le granit est incombustible ; il n’est pas décomposé par la chaleur et ne fond qu’à une température d’environ 1 500 degrés.
Les minéraux silicatés tels le quartz et le feldspath étant pratiquement inaltérables, le granit résiste bien aux ambiances agressives sans changement de teinte. Les acides, sauf l’acide fluorhydrique, n’ont que très peu d’action sur le granit.
Sa dureté (7 sur l’échelle de Mohs) lui confère dans le temps une parfaite tenue de son état de surface, notamment de son poli. Sa résistance à l’usure le destine particulièrement aux revêtements de sols pour les voiries.
La résistance du granit aux chocs localisés est bien supérieure à celle de la fonte. En outre, un choc qui formerait sur celle-ci un cratère nécessitant un resurfaçage, ne provoquera qu’un éclat sur le granit.
Le granit s’est affranchi, plusieurs millions d’années durant, de ses tensions internes. Il a comme propriété d’être non conducteur et amagnétique. Il est utilisé pour les « marbres » de métrologie dans l’industrie automobile, aéronautique et pour les bancs et tables optiques. Le coefficient de dilatation thermique de certains granits est à peu près la moitié de celui de l’acier ou du béton. C’est une importance lorsqu’il est nécessaire d’effectuer des mesures.
Le granit « tient le haut du pavé » grâce à ses caractéristiques physiques et mécaniques.
Le granit, pour durer au-delà des hommes.